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554 milles à combler
C’est désormais une flotte qui s’étale sur 215 milles qui fait route vers le sud ouest. Louis Burton sur Bureau Vallée étant situé le plus au nord, Macif le plus au sud. Mais derrière ce « paquet » un skipper retrouve des couleurs. Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets navigue enfin à des vitesses supérieures à 10 nœuds. L’arrivée du vent va lui permettre d’allonger la foulée et enfin se lancer à la poursuite de Zbigniew Gutkowski sur Energa (17e à 422 milles), 132 milles devant et d’Alessandro di Benedetto sur Team Plastique (16e à 396 milles) à 158 milles. Sa collision avant le départ lui coûte cher car les conditions météorologiques ont radicalement changé sur le Golfe de Gascogne en peu de temps, le clouant de nombreuses heures au large de La Corogne. Mais l’histoire reste encore à écrire et le marin n’a pas dit son dernier mot.
A l’ouest du nouveau
Si Vincent Riou accepte de perdre du terrain sur le leader c’est que la raison en vaut très certainement la peine. En effet depuis hier, la route très à l’ouest de PRB se confirme, le reléguant de la 2e à la 5e place en peu de temps. Mais cette option pourrait s’avérer payante dans les prochaines heures avec l’arrivée du front qui génère à l’heure actuelle des vents de plus de 20 nœuds, alors qu’à l’est, le vent s’essouffle inexorablement. Les plus sud pourraient se retrouver ralentis, redistribuant les cartes. Les prochaines 24 heures seront donc cruciales.
Le classement du mardi 13 novembre à 9h00
Bertrand de Broc
Positionné dans l’ouest du cap Finisterre, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets a traversé la dorsale anticyclonique qui freinait sa progression et a retrouvé une vitesse plus conforme à ses attentes. Mais surtout, il devrait être le premier à toucher les vents de nord-ouest forts qui pourraient lui permettre de descendre à grande vitesse vers l’archipel des Açores. Tout va bien à bord, après quelques petits calages des outils informatiques. La transition terre/mer demande toujours un peu d’adaptation.
« Je n’ai pas pu voir le cap Finisterre, je suis passé trop loin. Question vent, à la pointe de l’Espagne, c’est toujours soit trop, soit pas assez de vent. Pour moi, ce n’était pas assez et dans le nez, alors qu’il a laissé passer les autres gentiment… En ce moment, l’eau chauffe sur le gaz : un thé, du pain, un peu de confiture, finalement la vie est assez simple. Ce qui l’est moins, c’est la situation météo devant l’étrave avec une dépression assez trapue. Il faut viser le centre : il parait que l’ordinateur fait ça tout seul. Tu lui donnes à manger des fichiers de vent et il te dit où aller…
Enfin, une grosse pensée pour Marco et Kito dont la course s’est arrêtée aussi brutalement. »